“hors saison”, Deauville, Trouville et un retour aux sources
vagabondage photographique hors-saison entre Trouville et Deauville
Alors que la côte fleurie se réveille d’un long hiver, les vacanciers de Trouville et de Deauville n’ont pas encore pris leurs quartiers d’été. Je parcours les ruelles, les planches et les plages des ces deux stations de mon enfance, seul et au hasard de la lumière et de mon inspiration vagabonde. Témoignant par la couleur et le cadrage des prémices de la renaissance du littoral qui sous peu sera métamorphosé par l’afflux massif des vacanciers et des amateurs de bains de mer.
le temps suspendu
hors saison, la ville est déserte, les plages ne sont guère fréquentées que par quelques oiseaux et de rares promeneurs. C’est à cette période que je retrouve ces lieux de mon passé, Deauville où je suis né et Trouville où j’ai grandi. Le hors-saison fut mon quotidien jusqu’à l’âge adulte. Les ambiances et les lumières de cette période transitoire du réveil avant le rush estival m’inspirent. Traquant le détail qui traduit la fin du sommeil hivernal dans son environnement, j’accorde un soin tout particulier au traitement du cadre et de la couleur. Celle-ci prenant souvent le pouvoir jusqu’à devenir le sujet principal et moteur de l’image.
La couleur en majesté
Grand admirateur des maîtres de la couleur : Stephen Shore, William Eggleston, Joel Meyerowitz sans oublier le grand Harry Gruyaert, j’observe à ma manière la transition saisonnière en tentant de rendre hommage à ces grands maîtres et faire en sorte que le langage et le rayonnement de la couleur transcende le sujet pour aller au delà de la simple représentation et provoquer une projection quasi métaphysique du sujet.
Entre la marché aux poissons, les terrasses de cafés ou aussi les métamorphoses de la presqu’île de la Touques, j’invite le spectateur à rencontrer ces paysages transitoires qui sous peu se révéleront et dévoileront ostensiblement leurs charmes que le “hors-saison” recelait discrètement
un hébergement pour découvrir Trouville
